Dimanche 10 octobre. Promenade en forêt; imposture syndicale; quelle est la pire des sept plaies de la souveraineté?

Publié le par Paul-Marie Coûteaux

Ce matin, promenade en forêt. Pendant que E. découpe au pied des arbres de la bonne mousse pour ses compositions d'automne, je ramasse des châtaignes et des noix : d'ailleurs, la nature est dans une telle profusion en cette période (surtout, me semble-t-il, cette année), qu'il se voit partout de bonnes choses sur le bord de tous les chemins : figues, raisins, poires ou pommes sauvages… Hélas, toutes ces nouritures, qu'il est très facile de récolter, paraissent n'intéresser personne, et pourrissent dans leur coin -ce qui me fait douter, quand je me promène, qu'il y ait beaucoup de Mirebelais pauvres, comme je le crois pourtant, et le remarque souvent. N'osent-ils pas révéler leur situation ? Sont ils moins nécessiteux que je ne le pensais ? Je ramasse ce que je peux, moi, et me perds en conjectures…
 
"Où que l'on se tourne…", suite. Il n'est question sur toutes les radios que de la mobilisation (dite "nationale", un comble), contre la réforme des retraites; c'est partout radio-Solférino : France Info annonce en boucle les heures et lieux des manifestations, interroge des chefs syndicaux -y compris des "syndicats lycéens", etc, les uns après les autres comme s'ils étaient les maîtres du pays, infiniment plus représentatifs bien entendu que les élus du suffrage universel, etc… M. Thibaud, de la CGT, parade sur toutes les chaînes, sans que personne ne songe que son syndicat, le plus important pourtant, ne représente pas même 4% des salariés… Des sept plaies  qui confisquent toute souveraineté de l'Etat (féodalités économiques et financières; hégémonies supranationales; partis et fiefs régionaux; magistrature; corporations et syndicats; communautés et solidarités occultes; grands médias),  je crois  que cette dernière est la plus puissante : à bien y regarder, elle est la plus puissante. J'ai longtemps donné ce primat aux premières, ne serait-ce que parce qu'elles tiennent les médias. Mais France Info, et ses comparses du Service Public, France Inter etFrance Culture, ne sont pas tenus par les potentats… Quand même le service public est dressé contre l'Etat, comment peut-on encore espérer gouverner ?

Publié dans Extraits du journal

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