Vendredi 4 février deux mil onze; Rabat. - Visite à Péroncel-Hugoz, en sa ville de Mohammedia

Publié le par Paul-Marie Coûteaux

Les trains, sur la longue ligne du bord de mer Tanger-Agadir (via Larrache, Kénitra, Rabat, Mohammedia, Casablanca, Mogador, dont j'oublie à cet instant le nom arabe…), les trains de cette ligne marchent fort bien; il faut dire qu'ils sont neufs -et français. Ordre parfait à la gare de Rabat-Agdal, beau trajet jusqu'à Mohammedia où me reçoit en sa petite villa des bords de la côte, Péroncel-Hugoz en personne. Délicieux tagine (dont, comme un affamé, je me ressers trois fois), puis petit film digestif retraçant l'histoire des relations entre les trois derniers rois du Maroc et les présidents français (film tout à l'honneur d'Hassan II, qui multiplie les saillies -par exemple : " apprenez à mieux nous connaître : nous, nous vous connaissons, nous sommes allés sur les bancs de vos écoles; mais vous, nous connaissez-vous aussi bien ?" toutes choses fort vraies ); puis, longue promenade sur le môle bordé de restaurants, mais aujourd'hui battu par des vents formidables; au bout, nous atteignons le port de pêche, où l'on trie des poissons, puis le port industriel, sale et par endroits lugubre, et rejoignons ensuite la ville, laquelle est, comme tout ici, tour à tour lamentable et  coquette -le plus coquet est un petit bout de quartier chrétien autour de l'église, et d'un pensionnat tenu par des soeurs libanaises…

Publié dans Extraits du journal

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