Mercredi 14 avril 2010 ; Paris.

Publié le par Paul-Marie Coûteaux

Hier, au local, excellent débat sur l’héritage du général de Gaulle ; à midi, retrouvailles avec Philippe M. ,dont l’amitié, nouée il y a 28 ans à l’ENA a souffert douze ans de silence et qui ressurgit, intacte - lui est devenu un personnage magnifique, serein et dominant le monde, à travers ses passions. Mais je veux revenir ce matin sur la question qui m’agite : la liberté d’expression, qui paraît, dans notre pays, jetée au ruisseau…
 
Au fond, plus j’y songe, plus cette question me paraît grave, l'« l’affaire Zemmour », qui a si bien révélé l’exaspération populaire contre la chape de plomb, nous commande de lancer de véritables campagnes sur la liberté, ou l’absence de liberté d’expression dans notre pays. Sans doute n’est-ce pas, de prime abord, le principal problème du jour ; mais il est comme la souveraineté, et l’autorité politique qui en découle, c’est à dire un préalable à la démocratie, et au traitement politique des immense problèmes de notre peuple : dans les deux cas, pas de souveraineté politique, pas de liberté d’expression, la véritable démo-cratie, et finalement l’action politique, devient illusoire…


Publié dans Extraits du journal

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